L’affaire de détournement de 200 milliards francs guinéens, défraie la chronique au sein du paysage politique guinéen. A en croire le président du parti,mouvement populaire démocratique de Guinee qui tir à boulet rouge sur la gestion du gouvernement d’Alpha Condé, du moment où ce dernier vient réélu pour un 3ème mandat à la tête du pays. Selon lui, les décideurs ne devraient pas se fendre d’une déclaration niant toutes accusations sur la ministre avant toute enquête.
Depuis quelques semaines, l’affaire d’un prétendu détournement de 200 milliards francs guinéens, par la ministre de l’enseignement technique, de la formation professionnelle et de l’emploi, fait couler beaucoup d’encre et de salive dans le pays. Une situation qui retient l’aattention de bon nombres d’acteurs politiques guinéens, notamment, Siaka Barry, président du parti mouvement populaire démocratique de Guinee.
«Je crois que le gouvernement doit savoir raison garder, le gouvernement doit connaître ses limites mais au delà même des limites, le gouvernement doit connaître son rôle en paraît circonstances. Le gouvernement pour nous est le gardien des deniers publics à ce que je sache. Le lanceur d’alerte est comme un thermomètre qui indique il y’a une fièvre quelque part. Le thermomètre peut être en erreur mais c’est pas en cassant le thermomètre que vous allez baisser la fièvre.»
pour cet homme politique, les journalistes qui sont appelé à comparaître devant la justice, devraient plutôt être protégés par l’Etat que d’être sacrifiés.
« Ceux-là d’ailleurs peritent d’être protégés. Il y’a certaines lois de certains pays qui les protègent. Donc, ces hommes de média ont eu à lancer des alertes, le minimum requis auprès du gouvernement aurait été d’instruire une enquête auprès de la ministre et remonté tout le circuit pour voir où est-ce il y’a eu entorse aux procédures financières.»
Cette affaire ne fait que commencer, car les journalistes auteurs de ces révélations, ne sont pas prêt à baisser les bras.
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