22 Mars 2020-22 Mars 2021, cela fait une année jour pour jour depuis que nouvelle législature a vu le jour. Après 12 mois de cohabitation entre les députés guinéens, l’heure est au bilan à mi-parcours de la 2eme institution du pays.
Cette 9eme législature est née au lendemain de l’élection législative du 22 mars dernier, après une série de manifestations organisées par l’opposition guinéenne. Un an après sa mise en place, l’attente du peuple reste grande. Quant on sait qu’il existe une crise de confiance entre les citoyens et leurs représentants au parlement. Interrogé sur le bilan à mi-parcours de ce nouveau parlement, Dr Dansa Kourouma, président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSC), flatte les acquis de ce parlement
«C’est une assemblée qui a déjoué tous les pronostics. Parce qu’en réalité, malgré le déséquilibre entre la majorité et l’opposition au sein de l’assemblée nationale, le management se déroule sur la base d’un indicateur fort appréciable. D’abord en terme de changement de l’image de l’hémicycle et l’administration parlementaire. Il faut reconnaître, c’est la législature qui a été la mieux organisé, la mieux installé depuis que les élections multipartites ont commencé en Guinée. La 9eme législature c’est la mieux installé dans les conditions matérielles, humaines et techniques requises pour plus d’efficacité. En plus de la prise en compte de la préoccupation des citoyens, il faut noter que cette assemblée vote certainement des lois, mais dans les conditions requises. Il y a plus d’efficacité, plus de mouvement d’ensemble et plus de responsabilité contrairement aux autres que nous avons connu dans le pays» a-t-il martelé.
Le président du CNOSC s’interroge sur la question du rapport du peuple et leur représentant ,«Mais est-ce que les citoyens se reconnaissent dans le travail de l’assemblée ? Nous avons pas fait d’enquête la dessus , mais je crois que le rapport entre les élus et les citoyens est toujours marqué par une distance mais aussi par un déficit de confiance. Ceci n’a pas commencé par cette législature et ce n’est pas évident de changer ça tant que le type d’élection reste dominé par les partis politiques» souligne Dr Dansa Kourouma.
Après un an de son installation, l’actuelle assemblée nationale présidé par honorable Amadou Damaro Camara majoritairement dominé par la mouvance présidentielle a beaucoup de défi à relever. Quant on sait que sa mise en place a créé un remoue au sein de classe politique
Mohamed Abdallah Gandéka