Le premier ministre guinéen Dr Ibrahima Kassory Fofana était ce mercredi 07 avril devant les députés à l’hémicycle pour représenter la politique générale du gouvernement. L’objectif de cet exercice est de permettre au chef du gouvernement de faire le bilan de sa gestion et les perspectives à suivre à la représentation nationale.
Réuni en plénière dans la salle des actes du palais du peuple ce mercredi, le premier ministre Dr Ibrahima Kassory Fofana était en face des élus du peuple pour la présentation de discours de politique générale du gouvernement. Cet exercice découle des dispositions de la nouvelle constitution qui dispose en son article 63 qui dit, «Après sa nomination, le premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’assemblée nationale. Cette déclaration est suivi de débats et vote». Dans son discours de bienvenue, le président de l’Assemblée, Amadou Damaro Camara, après avoir souhaité la bienvenue au premier ministre, est revenu sur la nature du rapport entre l’exécutif et le législatif avant de mettre un accent sur la rigueur dans le contrôle de l’action gouvernementale.
Après deux heures d’exposer devant les députés, Dr Kassory a passé au peigne fin toutes les questions des parlementaires. Cette intervention suivi de débats et de vote.
D’entrée, le patron du palais de la colombe a rappelé quelques acquis de son gouvernement depuis son arrivée a la primature, notamment l’installation des P.A le long de l’autoroute le prince, la gestion de la grève du SLEEG, la création de ANIES, du FODEL, MAMRI et autres.
Au terme de l’appel nominal fait par le secrétaire parlementaire Honorable Souleymane Keïta avant la session, sur les 114 députés inscrits, 108 étaient présents, 4 se sont excusés et 2 absents ont été enregistrés. Conformément aux dispositions du règlement intérieur en la matière, le quorum était atteint pour que la plénière se tienne. Cette plénière consacré à la déclaration de politique générale du gouvernement dirigé par Dr Ibrahima Kassory Fofana a été sanctionné par un vote et la déclaration a été validé par les députés après un débat qui a duré 4 heures.
Mohamed Abdallah Gandéka