C’est bien fait pour notre gueule que ce régime détruise tout sur son chemin.
Quand nous sommes incapables de fédérer nos forces contre cette dictature rampante, avilissante, destructrice, corruptrice, divisionniste, chacun dans son coin nous stigmatise.
Quand c’est seulement l’Axe de la liberté qui dresse sa poitrine contre les balles de ce régime, il est qualifié d’emmerdeur à Conakry.
Quand les habitants de l’Axe sont asphyxiés pour avoir demandé le respect de leurs droits, certains dans leurs coins s’en fichent pas mal de notre souffrance.
Quand c’est sur l’Axe où tout est permis, certains dans leurs coins s’en réjouissent.
Quand c’est sur l’Axe que les bidasses écervelées entrent dans les concessions pour renverser des marmites des pauvres femmes, cueillir un enfant devant sa maman dévastée et impuissante pour semer la terreur, certains dans leurs coins disent qu’on mérite notre sort de citoyens inférieurs. Quand nous résistons à la dictature sur l’Axe, certains dans leurs coins considèrent que nous faisons de la victimisation.
Quand le président de la République invite à l’affrontement, certains dans leurs coins restent indifférents. Face à nos bourreaux communs, ils font comme s’il n’en est rien, comme si tout va bien. Pour eux, la dictature est parrainée, choyée, aimée, caressée et dirigée contre un groupe d’opposants. Pour eux, la dictature matera, détruira et enfermera seulement les commerçants et les entrepreneurs de l’Axe. C’est ainsi qu’Ousmane Sans-lois est resté dans le viseur de la dictature. Il a vu certains de ses contrats et obligations résiliés unilatéralement. Mais comme il est adversaire à la dictature, certains dans leurs coins ont frotté les mains. Pendant ce temps, le vieux cimente son mur de devision dont le sang des jeunes de l’Axe a servi à l’édification. Face à cette terreur déshumanisante installée par la nonchalance des population de Conakry, le vieux se réjouit de l’accalmie destructrice de toute forme de contestation des organisations syndicales, des partis politiques et les mouvements de la société civile en cherchant à annihiler les efforts de nos vaillants opposants par la terreur qui met à mal l’unité des filles et fils de notre pays. La dictature n’a pas d’amis ! Elle n’a que des serviteurs. C’est bien fait pour la gueule d’Antonio Souaré, Dr Ousmane Kaba, Ismael Condé et moi-même etc…La dictature a décidé de s’attaquer aux entreprises du droit guinéen. Les universités privées sont mortes de leur belle mort. Maintenant chez nous sur l’Axe, nous ferons l’économie de la contestation. En s’attaquant ainsi à Guinée Games, la célèbre entreprise de jeux par excellence, la dictature est bien partie pour fabriquer des milliers de chômeurs. Nous en sommes où déjà avec l’emploi Jeunes ?
Par Lamarana Yembering, membre du bureau fédéral de l’UFDG de Ratoma 3
