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Guinée : vers l’organisation d’un forum par le club des jeunes filles leaders Guinée

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L’annonce a été faite ce vendredi 29 janvier 2021 par les organisatrices, à travers une conférence de presse animée à la maison aux journalistes à Kipé, dans la commune de Ratoma. Ce forum qui se déroulera du 05 au 06 février à Conakry, a pour objectif de dénoncer les maux dont font face les filles guinéennes. Il sera initié par le club des jeunes filles leaders Guinée.
Selon la présidente mademoiselle Kadiatou Konaté, le constat révèle que la plupart des filles en Guinée sont confrontées aux mariages précoces et aux mutilations génitales.
« c’est en prélude à l’organisation de la première édition du forum de la jeune fille guinéenne, qui s’inscrit dans le cadre de la protection et de la création d’un cadre de concertation pour tous les acteurs qui interviennent dans le cadre de la protection des droits des jeunes filles en Guinée, au moment où on voit que chacun évolue de son côté, les membres du gouvernement sont là, les ONG, et ainsi de suite, donc l’idéal pour nous, c’est de vraiment faciliter ce cadre de concertation entre toutes parties prenantes, afin de proposer des solutions innovantes, pour assurer ou créer un environnement protecteur pour toutes les jeunes filles en Guinée », explique-t-elle.
Pour clore son intervention, la responsable du club des jeunes filles leaders Guinée a mis un accent particulier sur les statistiques des violences faites aux filles en Guinée.
« Pour revenir un peu sur des statistiques des VBG, il l’excision qui est à 95 pour cent, selon les dernières études de l’enquête démographique sur la santé en Guinée, ensuite le mariage précoce qui est à 51 pour cent, selon les mêmes études et le viol qui est à 30 pour cent, selon une dernière étude qui a été menée par Dr Hassane Bah. Donc avec toutes ces statistiques, on se dit qu’on a beaucoup encore qui reste à faire du moment où d’ailleurs, 21 pour cent des guinéennes pensent qu’il faudrait mettre fin à l’excision, donc toutes les autres pensent qu’il faudrait continuer à pratiquer l’excision, c’est quand même compliqué », a déploré Kadiatou Konaté.

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