Le lavage des engins roulants est devenu de nos jours, un métier pratiqué par bon nombre de jeunes à Conakry, surtout en cette période de vacances. Certains jeunes de la capitale comme ceux qui viennent de l’intérieur du pays pour les 3 mois de vacances, s’investissent dans ce domaine pour subvenir à certains de leur besoin.
C’est le cas de Mamadi kaba laveur à Entag.
« C’est grâce à ce métier que je parviens à subvenir à mes besoins quotidiens. Et au-delà de mes propres besoins, les revenus de ce boulot me permettent d’aider les parents en terme de dépenses à la maison. Donc aujourd’hui, je peux dire merci à Dieu » a-t-il confié.
Un métier considéré de tremplin au départ par bon nombre de personnes, mais aujourd’hui, sa rentabilité est loin de commentaire, 10 000 fg pour une moto et 20 à 25 000 fg pour le véhicule. Adama Soumah, père de quatre enfants, tient les cordons de la bourse de sa famille grâce à ce métier. Adama Soumah, père de quatre enfants, tient les cordons de la bourse de sa famille grâce à ce métier.
« Depuis que j’étais en situation de classe à Boké, je pratiquais ce travail. Après mes études universitaires, je me suis dit, qu’au lieu de repartir au village par manque d’emploi, pourquoi ne pas chercher un lieu de lavage ? C’est comme ça, j’ai cherché un endroit à l’époque à Gbessia port 2.
Bref, je me suis mis a cherché mon propre lieu et c’est ici que j’ai trouvé. De nos jours, j’emploie quinze jeunes ici » a t-il expliqué.
Kaba kanté