Au cours d’un entretien téléphonique accordé à la rédaction Louvision.net ce mercredi 01 octobre 2020, le président du conseil national des organisations de la société guinéenne a haussé le ton et a condamné les discours politiques de violence tenus par certains responsables des parti en compétition.
En marge de l’élection présidentielle prévue le 18 octobre 2020 en Guinée, les violences se font sentir un peu partout à travers le pays. Cette situation préoccupe à plus d’un titre les acteurs de la société civile guinéenne.
«Nous condamnons avec la dernière énergie ces pratiques qui sont de nature à saper la quiétude sociale pour remettre en cause le processus électoral qui en cours. Le cnosc estime bien que ces violences sont dues des discours politiques de ces derniers moments qui sont caractérisés par une violence extrême, des discours d’allure belliciste qui font aujourd’hui que les militants se regardent en chien de vaillance et la deuxième chose l’intolérance politique a atteint un niveau inacceptable pour la simple et unique raison les partis ont renoncés à leurs responsabilités d’éduquer et sensibiliser la population notamment leurs militants. » Dansa kourouma.
Pour le président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne, les guinéens doivent changer de fusil d’épaule dans leurs revendications d’une cause.
« si nous partons dans des élections importantes dans ce contexte politique et social très délétère, il faudrait bien que les citoyens notamment la jeunesse comprennent que la Guinée d’aujourd’hui et demain les appartient. s’ils préservent le pays, ils vont hérités d’un pays stable avec des ressources qui sont suffisantes pour son développement socio-économique.» a laissé Dansa kourouma.
Nous sommes à deux semaines de l’élection présidentielle. La préoccupation majeure de tout un chacun doit être de prôner la paix et la quiétude sociale a précisé Dansa kourouma.