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Libération des détenus politiques : Honorable Mohamed Lamine Kaba s’en réjouit et salut la décision.

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Le lendemain du scrutin du 18 octobre dernier a connu des violences, des morts et des destructions des biens publics un peu partout à travers le pays. A cet effet, plusieurs arrestations ont été mené par les autorités pour situer les responsabilités. Depuis lors, les personnes interpellées ont été transféré à la maison centrale de Conakry. Accusées de destructions des édifices publics, de fabrications et détentions d’armes illégales, d’atteinte à la sûreté de l’État…

Six mois après, le chef de l’Etat a procédé à la libération de certains d’entre eux. Un acte vivement salué par certains acteurs de la vie politique guinéenne. C’est le cas de l’Honorable Mohamed Lamine Kaba député à l’ assemblée Nationale, vice maire de la commune urbaine de Faranah. Selon lui, c’est le fruit d’une enquête sérieusement ménée.

« Je me réjouirais si à partir du moment les premières enquêtes ont donné le résultat de la libération de certains détenus généralement des mineurs, et dont leur implication n’a pas été vérifié, je crois que ça nous rassure mieux que ceux qui seront accusés à tord vont recouvrir leur liberté et ils seront aussi dédommagé à la dimension. Nous souhaitons que cela soit accéléré et que cela ne va pas attendre tout le temps exigé par le code de procédure pénale» s’est il réjouit.

Après leur libération, les avocats des détenus plaident pour une indemnisation. Chose que trouve normale le 2ème vice président de la commission des affaires étrangères de la 9e législature si les faits sont jugés non-lieu.

« Si c’est vrai quand même que ces personnes ont été arrêté pendant longtemps et que cela s’avère aujourd’hui faux et il ne sont pas réellement associées, il ya de quoi les indemnisées parce qu’ils ont subi des tords. Il faut que cela soit rétablit. C’est de la privation de liberté».

Si certains pensent que la détention prolongée d’un détenu avant son procès est contraire à la loi. Ce député à l’actuel hémicycle rappel que la détention provisoire d’un accusé peut aller jusqu’à dix huit (18) mois, et cela en fonction des délits commis afin de permettre à la justice de bien établir sa filature.

« Généralement on entend des personnes qui disent que ces personnes qui ont été arrêté, on est entrain d’abuser d’eux, parce qu’ils sont longtemps à la prison sans être mis à la disposition de la justice. Je suis d’accord, mais au regard de la loi, lorsque quelqu’un est accusé d’avoir atteindre à la sûreté de l’Etat, selon le code de procédure pénale, l’enquête doit prendre six mois renouvelable deux fois, donc cela fait dix huit mois. Si ça avait dépasser les dix huit mois là on parlera d’abus. A partir du moment qu’ils sont accusées d’atteinte à la sûreté de l’Etat je pense qu’on a pas dépasser le délai».

Cet acteur politique demande à L’Etat d’établir dans un bref délais le procès des autres personnes détenus .

Alseny Dine Camara

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