la dégradation des routes secondaires a atteint un niveau inquiétant à Conakry, il est difficile voir impossible de faire la différence entre les routes secondaires , des grands artères, aussi bien dans la capitale Conakry, qu’à l’intérieur du pays.
Au rythme des saisons,d’année en année, boue et poussière sont le quotidien des pauvres populations de Matoto kabitaya qui sont aujourd’hui partagées entre colère et résignation. N’faly Toure est habitant à Matoto kabitaya.
« je pense que parlant de dégradation, vous minimiser l’aspect de cette route. Notre quartier est complètement coupé du reste de la capitale et cela est due au problème de route comme vous le constater. Vous n’êtes pas sans savoir que tous les jours que Dieu fait, la plus part des autorités de ce pays pratiquent cette route et personne ne lève le petit doigt pour faire quelque chose.»
poursuivant, les jeunes de ce quartier comptent passer à la vitesse supérieure pour se faire entendre les jours prochains si les autorités n’y font Pas face à leurs calvaires précise notre interlocuteur.
« si rien n’est fait d’ici les semaines qui suivent, nous allons bloqués les entrées et sorties de cette corniche. Nous sommes complètement oubliés par l’Etat. On dirait qu’il n’y a pas de maire à Matoto ou député. Pour accéder à notre quartier aujourd’hui c’est cinq mille francs le transport et des fois d’aileurs, certains conducteurs de moto taxi refusent de venir dans notre quartier. Donc face à cette situation, nous interpelons l’Etat de faire ce qu’il doit faire sinon nous allons décidé autrement.» laisse t-il.
Il faut rappeler que cette route est l’une des plus grandes corniches de la capitale. Elle relie kissosso à l’aéroport et elle désenclave l’autoroute fidèle Castro souvent pendant des embouteillages.