Le président du parti Union pour la Guinée Nouvelle (UGN), Dr Diao Baldé s’est exprimé sur la situation de la crise sanitaire en Guinée. Ce leader politique soucieux de la santé de ses compatriotes préconise la recherche scientifique pour mettre fin à cette pandémie.
Agronome de formation, Dr Diao Baldé, leader politique, président de l’UGN conscient de la crise sanitaire que traverse le pays, déplore la résurgence du virus Ebola et pointe du doigt la porosité de nos structures sanitaires.
«C’est dommage qu’on ai encore la crise Ebola, parce que on a vécu les conséquences de cette maladie de part le passé. Mais de l’autre côté par rapport à la Covid-19, aussi tant bien que mal nous essayons de la gérer. Mais ce qu’il faut se dire, c’est que ça mis en évidence le disfonctionnement de notre système de santé» a-t-il déploré.
Pour éradiquer cette pandémie, ce expert en développement pense qu’il faut promouvoir la recherche scientifique en mettant un accent sur l’innovation et l’anticipation.
«Jai suivi hier une émission, au Burkina, il y’a des africains venant de ce pays qui ont lancé la recherche, où la recherche est bien financée, accompagnée qui travaillent sur des vaccins. Ce que nous souhaiterions pour ce qui est de notre pays, c’est de mettre un accent particulier sur la recherche. On ne peut pas se développer sans la recherche. Il faut de la recherche. De l’autre côté, il faut de l’innovation, il faut également de l’anticipation. Parce que si on ne mette pas en place des mesures résilientes à chaque épidémie, nous serons frappé. Donc les mesures résilientes doivent être prises pour que nous anticipons à chaque épidémie. Notre santé, elle est ce qu’elle est. On a des excellents médecins, certainement ce qui leurs manquent c’est un accompagnement ; ce sont les logistiques, les équipements. A mon avis on a des experts en médecine mais malheureusement sans accompagnement, ils ne peuvent pas se prévaloir» martèle t-il.
Depuis fin 2019, cette pandémie de coronavirus frappe de plein fouet l’humanité et paralyse tous les secteurs d’activité a travers le monde. Son éradication est la principale préoccupation de tous, elle est donc partagé par tous le monde. Car sans la santé on ne peut pas parler de développement.
Mohamed Abdallah Gandéka