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Violence à Kankan : CNOSG sort de son silence et condamne l’acte

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Le cortège de Celou Dalein Diallo a été empêché d’accéder à la ville de Kankan ce dimanche 11 octobre 2020. Un acte qui a suscité des vagues réactions dans la ville de Kankan. Cette situation inquiète à plus d’un titre les acteurs de la société civile guinéenne.

Depuis le coup d’envoi des campagnes de l’élection présidentielle du 18 octobre 2020 en Guinée, les affrontements se multiplient entre les militants du RPG et ceux de l’UFDG, notamment à l’intérieur du pays. Une situation qui préoccupe la société civile guinéenne.

«Kankan n’est pas spécial par rapport à ce qui s’est passé à labé ou farana c’est tout simplement les mêmes actes d’intolérance, les actes d’incivisme même de malhonnêteté politique qui caractérise ces genre d’action par ce que la jeunesse est manipulée, instrumentalisée pour s’attaquer à des causes dont ils ne maîtrisent même pas.» Dansa kourouma, président du conseil national des organisations de la société civile guinéenne.

le patron du conseil national des organisations de la société civile guinéenne se dit inquièt de la situation que traverse le pays.

«Donc je suis à la fois peiné,je suis déçu et même démoralisé que des jeunes guinéens s’attaquent à un leader  politique guinéen qui décide de battre campagne dans une partie du territoire national. Et les actes là se passent souvent et les forces de sécurité n’interviennent pas.»

poursuivant le président du cnosg appelle l’Etat à pleinement jouer son rôle régalien.

« Nous demandons aux autorités compétentes d’assurer la libre circulation de tous les leaders politiques sur l’étendue du territoire national. Ça c’est un engagement constitutionnel, c’est un engagement de la Guinée dans le concert des nations indépendantes. Donc je veux dire quoi, quand vous regarder le protocole de la CEDAO sur la bonne gouvernance ou la charte de l’union Afrcaine sur les élections et la démocratie, c’est mentionné sur noir et blanc que les gouvernements doivent créer toutes les conditions pour assurer une liberté et garantir la sécurité de tous les leaders politiques et sur toute l’étendue du territoire national avant, pendant et après les élections.»

En suite il précise.

« mon message je l’adresse au président de la république, même s’il est candidat à sa propre succession, il reste et demeure le président de la république, il a une obligation d’assurer la sécurité de les guinéens.»

pour freiner cet élan, le conseil national des organisations de la société civile compte déployée plus de mille jeunes sur toute l’etendue du territoire national pour la supervision du scrutin du 18 octobre prochain.

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