Arrivés en Guinée le dimanche passé, les envoyés spéciaux de la CEDEAO et des Nations-Unies n’ont malheureusement pas pu rencontrer les acteurs politiques dans le cadre des échanges autour de la transition en cours. Cette visite de ces émissaires a été mal vue par les leaders politiques du pays. Se prononçant sur ce sujet à l’occasion de l’assemblée de son parti tenu ce samedi, 05 mars au siège de sa formation politique, le président du Parti de l’Espoir pour le Développement National PEDN, a indiqué que l’espoir peut être permis.
« Nous voulons une transition apaisée. Les questions qui peuvent fâcher peuvent arriver (…) Il faut qu’on ait ce courage, mais qu’on se mette ensemble, qu’on discute, moi j’ai espoir que ça viendra. J’en pense que, je connais et la CEDEAO et les Nations Unies et les représentants qui sont venus ici. Le président de la commission comme celui des Nations-Unies à Dakar, si ces deux organes avaient su jouer, ce sont des choses qui se règlent facilement. Je vous le dis en fonction de ce que je sais. Ces rencontres-là se préparent en amont et vous convenez de tout, ou vous êtes tombés d’accord ou vous n’êtes pas tombés d’accord auquel la mission même n’a pas lieu. Mais elle a lieu parce que le travail été accompli comme il faut. Je parle de façon générale. La CEDEAO ne peut pas vouloir rencontrer les politiques mais je ne suis pas dans les secrets de Dieu(….) S’il n’y a pas eu de rencontre avec nous et la CEDEAO soit répartie après la rencontre avec les autorités, la CEDEAO doit pouvoir tirer les leçons de ce qui s’est passé », a indiqué Lansana Kouyaté.
Se prononçant sur le cas des manifestations de rue annoncés par leaders du FNDC, l’ancien premier ministre a juste appelé à la retenue. Car dira-t-il, qu’aucune transition ne réussira si ce n’est pas dans le calme. Ceci selon lui, pourra éviter à ceux qui viendront demain d’hériter d’une situation abominable ne perturbent pas la transition.
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